mercredi 24 décembre 2008

Liens sponsorisés : guide du débutant 2ème partie, Google AdWords, Yahoo! Sponsored Search, Microsoft AdCenter

Actuellement, Yahoo et Google continuent de dominer le paysage PPC, bien que Microsoft AdCenter commence à avoir un impact. Le deuxième tiers des moteurs PPC tels que MIVA (ex-Espotting et FindWhat) et Kanoodle ne sont plus très loin derrière, réduisant l'écart avec les majors.
Il existe maintenant des centaines de moteurs PPC à travers le monde, officiant au niveau mondial, local et sur des marchés de niche, mais seulement quelques-uns réussissent à obtenir une part de marché importante des revenus publicitaires. Voici en détail les trois leaders du marché du lien sponsorisé.

Yahoo! Sponsored Search
Yahoo! Sponsored Search est le nom actuel de ce qui était initialement appelé Overture Precision Match. Yahoo! Sponsored Search affiche votre site dans les résultats de recherche de plusieurs moteurs de recherche importants U.S., partenaires de Yahoo! (en France : Orange, Neuf Telecom, Voila.fr, Kelkoo, Lycos, e-TF1, M6 Web...). Avec Sponsored Search, vous fixez le prix que vous êtes prêt à payer pour chaque client qui cliquera sur votre annonce.
Vos annonces apparaissent en haut, an bas ou à droite des pages de résultats de Yahoo! sous la rubrique "Liens Sponsorisés". Vos annonces sont déclenchées sur les pages de résultats de recherche lorsque les internautes entrent la combinaison de mots-clés pour laquelle vous avez posé une enchère. Vos annonces peuvent être ciblées par langue et par pays.
Si vous créez une campagne ciblée par mots-clés et que vous utilisez l'option ContentMatch, votre enchère vous permet alors un affichage sur des sites partenaires (U.S.) tels que Altavista, InfoSpace, eBay, CitySearch, AllThe Web et un éventail de portails de news et de contenu comme USAToday, National Geographic, iVillage et NBC (en France, voir plus haut).

Google AdWords
Google AdWords offre aux éditeurs de sites web la capacité de promouvoir leur site web quand un mot-clé ou une expression spécifiques sont recherchés sur Google et ses sites partenaires. Vos annonces appraraissent en haut ou sur le côté droit des pages de résultats de recherche, dans un bloc appelé "liens commerciaux". Votre annonce AdWords (texte, image ou video) s'affiche sur les pages de résultats pour les mots-clés que vous avez acheté, et peut être ciblée par langue et par pays.
Avec le système Google AdWords CPC (coût par clic), vous ne payez que lorsqu'un prospect clique sur votre annonce, quelque soit le nombre de fois que votre annonce est affichée. Google ajuste vos enchères automatiquement pour que vous gardiez votre compétitivité au prix le plus bas possible. Son réseau de sites partenaires, comme Google GMail, et de nombreux autres sites de contenu sont syndiqués grâce au programme Google AdSense.

Microsoft AdCenter
Microsoft AdCenter est le cadet (tant en âge qu'en parts de marché) des 3 grands programmes PPC au monde. Il inclut la capacité de cibler vos annonces pour les utilisateurs de MSN Live Search (son moteur de recherche) en fonction de vos critères géographiques et démographiques.
Microsoft AdCenter vous permet de soumettre une base d'enchère pour des mots-clés et expressions que vous associez avec vos annonces. La base d'enchère est le montant maximal que vous êtes prêt à payer le cas échéant si un utilisateur de Live Search recherche l'un de vos mots-clés et clique sur votre annonce. Vous pouvez également augmenter votre enchère afin de parvenir à un public cible spécifique, ce qui contribue à augmenter les chances que votre annonce s'affiche pour un utilisateur qui correspond exactement à votre profil acheteur.
Les enchères ciblées dans les onglets de campagnes vous permettent d'augmenter la base de vos enchères pour accroître la possibilité que votre annonce s'affiche aux utilisateurs qui correspondent de manière optimale à votre profil d'acheteurs. Vous pouvez utiliser les montants d'enchères pour influencer la position de votre annonce dans les résultats de Live Search. En général, plus vous enchérissez, plus votre annonce s'affiche au plus haut des résultats.
Vous pouvez employer le ciblage intelligent (Microsoft Intelligent Targeting) pour ajuster vos annonces pour les variables suivantes :
• la localisation géographique
• l'âge et le genre
• la jour de la semaine
• le moment de la journée (matin, après-midi ou la nuit)
Fait intéressant, Microsoft vous donne la capacité de construire votre notoriété de marque avec son programme PPC, en raison de l'exposition de votre annonce et de votre marque à une large audience, indépendamment du fait que cette annonce génère des clics. C'est une caractéristique importante chez la plupart des grands programmes PPC mais qui est rarement encouragée chez Google et Yahoo!
Peut-être que cet aspect de construction de marque constitue une USP (Unique Selling Proposition) car Microsoft se targue de toucher beaucoup plus d'acheteurs potentiels que ses principaux rivaux : plus de 99 millions d'utilisateurs par mois et dans le monde ont accès à leurs outils Live Search et Windows Live.


Par Kalena Jordan, le 29 janvier 2008, traduit par Christophe Da Silva

mardi 25 novembre 2008

Les indicateurs de mesure d'audience du web 2.0

Laurent Nicolas du cercle des experts marketing

Le web 2.0 change notre façon d'utiliser Internet. On échange de l'information, on vient plus régulièrement, on reste plus longtemps sur certaines pages, on bénéficie d'une meilleure ergonomie. Plein d'avantages pour nous, utilisateurs. Mais quelques arrachages de cheveux pour les professionnels. Heureusement, la technologie vient apporter les solutions aux problèmes qu'elle soulève (pour une fois !).

› Les visiteurs uniques

Visiteurs

En soi, le web 2.0 ne change pas la définition de ce qu'est un visiteur unique.

Le graal du visiteur unique désigne toujours la possibilité de reconnaître un même individu. Il y a deux informations, dans la notion de visiteur unique :

  • c'est un être vivant (par opposition à un programme informatique)
  • s'il se manifeste sous différents aspects, il reste unique.

Un de mes philosophes préférés, Clément Rosset, a écrit dans "Le Réel, traité de l'idiotie" : "idiotès, idiot, signifie simple particulier, unique". Selon lui, tout ce qui est réel est par définition unique, idiot. On appellera donc l'inaccessible visiteur ontologiquement unique, un "visiteur idiot". :-)
Fin de la parenthèse philosophique...

Si le visiteur idiot est hors de portée de la technologie, on peut se contenter du visiteur unique. Et la définition que l'on en donne, pour reprendre les deux points ci-dessus, pourrait être :

  • détecter que la page est vue par un être humain
  • et reconnaître cette même personne d'une page à l'autre

Rien de tout cela n'a changé avec l'arrivée du web 2.0. Mais ce qui a changé, c'est la capacité technique qui nous est offerte pour améliorer l'implémentation de ces définitions.

Les robots qui aspirent les pages tentent de se faire passer pour des humains. Les systèmes de mesure d'audience se doivent donc de faire leur possible pour éliminer automatiquement les pages servies à des robots.
L'utilisation de scripts avancés, permettent de détecter à coup sûr la présence d'un être humain derrière l'écran.

Bien-sûr, les robots vont tenter de s'améliorer, et contourner un jour le système tel qu'il est déployé aujourd'hui. Mais il va leur falloir des ressources de plus en plus importantes, et nous pourrons facilement placer la barre un peu plus haut.
Dans cette course à la technologie, le but n'est pas de trouver une improbable méthode infaillible, mais de rendre le piratage plus coûteux que ce qu'il pourrait rapporter.

Voilà donc pour éviter de compter trop de visiteurs non humains.

L'autre dimension, celle de "reconnaître" un visiteur, met généralement en oeuvre des cookies (un petit fichier enregistré sur votre disque par votre navigateur). Cette fois encore, on risque de compter trop de visiteurs, en comptant plusieurs fois un même individu si son cookie n'est pas récupéré. Ce qui arrive :

  • s'il utilise plusieurs ordinateurs
  • s'il utilise plusieurs navigateurs
  • s'il efface ses cookies
  • si un logiciel de nettoyage les efface pour lui.

Dans ces cas, on compte trop de monde. Inversement, si plusieurs personnes partagent le même ordinateur, il peut y avoir un cookie pour plusieurs idiots, pardon, individus uniques.

› Le temps passé

Temps internaute

Le temps passé est devenu la ressource rare sur Internet. Tout le monde cherche à gagner la plus grande part du gâteau : le temps de l'internaute. Ce temps, il le gagne sur d'autres média (la télévision notamment). Mais la guerre entre les sites fait rage pour accaparer au maximum l'attention des internautes.

Ce qui change avec le web 2.0, c'est que le temps devient tellement central, qu'on ne peut plus se contenter de l'ancienne façon de le mesurer. Il y avait jusqu'à présent deux méthodes : les panels et les outils installés dans les sites.

Dans les panels (c'était notre ancien métier), on installait un logiciel sur l'ordinateur d'internautes volontaires. Qui dit logiciel, dit possibilités illimitées. On a donc pu affiner la mesure du temps en prenant en compte :

  • la page (on parlait encore de page) est-elle visible ?
  • le panéliste est-il en train d'utiliser son ordinateur ?

Ceci nous a permis de donner une définition plutôt simple et complète du temps passé sur une page : période pendant laquelle la page est visible ET l'utilisateur de l'ordinateur est actif.

A cette époque reculée (je vous parle d'il y a un siècle, en 2005), les outils installés sur les sites calculaient le temps d'une manière plus frustre. Le temps d'affichage d'une page s'obtenait en mesurant la différence d'heure d'affichage de la page et celle de la page suivante.

Que l'internaute soit immédiatement reparti en arrière (sur un autre site), qu'il se soit absenté quelques minutes assouvir un besoin pressant, ou qu'il ait basculé sur Excel pour faire ses comptes, rien de tout cela n'était pris en compte. Il y avait bien des méthodes a posteriori pour limiter le temps d'affichage d'une page (moins de 30 minutes, ou en fonction de la moyenne et de l'écart-type de l'affichage de cette même page par les autres internautes). Mais ça n'allait jamais très loin. Cette mesure était toujours surestimée, et pire encore, on n'était même pas capables de savoir de combien elle était surestimée.

Or, avec le web 2.0, sont apparus les outils du web 2.0. Et l'évolution technologique est venue nous permettre de porter la même définition, celle des panels, dans notre outil sur site.

Donc : "le temps passé sur un contenu est la période pendant laquelle le contenu est visible ET l'utilisateur de l'ordinateur est actif".

A partir du moment où on a une définition fiable de la notion de temps, et que les outils permettent de la mesurer exactement le temps réellement passé, le temps peut devenir l'indicateur central du web 2.0.

Pourquoi ne l'était-il pas jusqu'à présent ? Parce que les publicités s'achetaient à la page vue, que les outils sur sites savent mesurer, alors qu'ils surestiment toujours le temps passé.

Le temps aura réellement gagné, le jour où la publicité s'achètera au temps passé.

› La fréquence

Les sessions, qui sont souvent à la base de ce concept n'ont plus de réelle signification dans le web 2.0.

Ces sessions restent une définition technique. Et le web 2.0, c'est aussi la prise de pouvoir du web par les non techniciens. Parlez-vous de session internet ? Non !

Que lit-on au contraire, comme dans un article sur l'audience de Facebook ? "37 millions d'utilisateurs, dont la moitié y va tous les jours, et qui y passent 20 minutes". En web 1.0, on aurait dit par exemple "37 de visiteurs uniques, 22 sessions par mois et 17 pages par session".

Autrement dit, l'audience du web 2.0 utilise le vocabulaire de tout le monde. Alors pourquoi se compliquer ? Tout le monde sait ce qu'est un jour, même si, je le rappelle, on peut en raffiner la définition (heure locale ? heure du site ? un jour qui commence à 5 heures du matin ?). Dans tous les cas, un jour dure 24 heures, pas besoin de connaître la méthodologie de l'institut de mesure d'audience pour le savoir !

Que donne alors la définition d'une visite avec le jour ? Une visite correspond à un visiteur-jour.

S'il y a en moyenne 100 visiteurs uniques par jour, on obtient sur 30 jours, 3000 visites.
Ensuite, on peut dire, que la fréquence des visites est de 20 jours par mois par exemple. Ca, ça parle à tout le monde, non ?
Tout ceci reste de la prospective, mais je veux bien prendre les paris ici : ces définitions vont s'imposer.

C'est ça aussi le web 2.0 : sim-pli-fi-ca-tion !

Le web 2.0 apporte les technologies qui rendent possibles des analyses plus fines du comportement des utilisateurs. L'intérêt de ces analyses n'est pas technique, il est plus sociologique.
En se rapprochant des concepts de l'utilisateur (le temps, la journée...), on rend les statistiques de l'internet plus compréhensibles par un public non technique. Mieux maîtrisées, elles pourront avoir de nouvelles applications, et donc de nouveaux business models. Car les statistiques sont au coeur du marketing : comprendre son sujet d'étude pour mieux agir avec lui (et non SUR lui, attention !).

Par Laurent Nicolas

jeudi 20 novembre 2008

Objectifs et enjeux de la mesure d'audience

La mesure et l'analyse d'audience sont des démarches indispensables dans la gestion d'un site web. Ne pas l'utiliser peut être assimilé à gérer un magasin sans connaître son chiffre d'affaires, sa fréquentation ou le comportement de ses clients.

Objectifs internes de la mesure d'audience

La création d'un site est un investissement commercial et l'entreprise doit à ce titre être capable d'en mesurer la rentabilité. L'audience est un des indicateurs qui permettent d'apprécier cette rentabilité. Si le site pratique la vente en ligne, l'audience ne sera qu'un indicateur complémentaire du volume de vente généré.

Si le site n'a qu'un objectif de diffusion de marque et de présentation des produits, l'audience est alors le principal indicateur de rentabilité de l'investissement, mais il doit être complété par des études qualitatives ponctuelles permettant de mesurer l'impact des visites sur l'image et la connaissance de la marque et des produits. Pour valider l'existence d'un réel retour sur investissement, le responsable marketing peut comparer une partie de son investissement de présence Internet avec le budget publicitaire nécessaire pour obtenir les mêmes effets qualitatifs sur sa marque avec des investissements médias traditionnels.

Dans le cas d'un site d'informations, l'audience est liée à une opportunité, variable selon le titre, de générer des revenus publicitaires et a des effets qualitatifs relationnels. Par exemple, les auditeurs visitant le site d'une radio peuvent générer quelques revenus publicitaires mais ils peuvent surtout se sentir plus proches de la station et être fidélisés.

D'autres indicateurs peuvent être utilisés en complément de l'audience générale du site pour une analyse plus fine :
• nombre de formulaires/e-mails de demandes d'informations ou devis ;
• nombre d'adresses de distributeurs recherchées ;
• nombre de pages produit ou service consultées...

Lorsque les indicateurs sont déterminés, se pose encore le problème de la valorisation. Les demandes d'informations ou de devis peuvent être éventuellement valorisées par comparaison avec les coûts d'obtention par un autre canal (marketing direct, VRP...), mais la comparaison n'est pas forcément aussi simple.

On peut, par exemple, estimer qu'une demande de devis sur site est en moyenne moins porteuse de motivation (et donc moins précieuse) qu'une demande faite par courrier réponse. Le but n'est donc pas ici de forcément trouver un canal qui vienne remplacer les autres mais un canal complémentaire qui donne de nouveaux contacts avec un coût moins élevé.

La valorisation du temps passé ou du nombre de pages vues sur un site ayant seulement pour ambition de mettre en avant une marque est encore plus délicate. Des indicateurs peuvent permettre d'étudier les économies réalisées grâce au site :

• nombre de patches téléchargés ;
• nombre de drivers téléchargés ;
• nombre de consultation des pages d'aides techniques ;
• nombre d'opérations de tracking logistique effectuées sur le site.

L'estimation des économies réalisées peut être faite de manière relativement précise, car les entreprises sont généralement capables d'estimer le coût d'un appel sur une hot line ou les frais d'envoi de documentation.

Attention cependant à ne pas surestimer les gains. Il peut être judicieux de s'intéresser à la baisse éventuelle des appels sur une hot line plutôt qu'au nombre de recours aux services en ligne. En effet, dans le cas des services de tracking des sociétés de messagerie, 100000 usages en ligne du service ne correspondent pas à 100 000 appels en moins sur les plates-formes d'appel car la simplicité du service en ligne en encourage l'utilisation.

Les renseignements donnés par l'analyse d'audience permettent également une gestion dynamique et une optimisation du contenu du site. Ces indicateurs de gestion sont très précieux, car ils peuvent parfois mettre en évidence des lacunes ruinant les efforts de promotion consentis. À ce sujet, les indicateurs les plus utiles sont ceux liés aux comportements des internautes, tels que les itinéraires de visites, les heures de consultation et les pages d'entrée et de sortie.

L'analyse du nombre de visites entre deux pages appartenant à un itinéraire clé sur un site est aussi une donnée très précieuse. Il est d'une importance fondamentale pour un site marchand de comparer le nombre de visiteurs mettant un produit dans un caddie virtuel et le nombre de commandes final.

Objectifs externes de la mesure d'audience


L'objectif externe est essentiellement de fournir des données d'audience à destination des partenaires potentiels de l'entreprise : annonceurs, régies, agences, financiers... Les données d'audience sont évidemment un élément central pour attirer les annonceurs et autres acteurs des campagnes publicitaires en ligne lorsque le site est un support potentiel. Cependant, deux faits sont spécifiques à Internet :

1. Les données d'audience fournies par le site ne sont souvent qu'un moyen d'attirer l'attention des annonceurs ou les régies. Ce sont les données issues des statistiques du serveur publicitaire appartenant à la régie ou au site qui feront foi.

2. Contrairement au support TV, l'audience n'influence pas directement le tarif du support puisque les effets de volumes sont gommés par la tarification CPM (coût pour 1 000 pages vues avec publicité).

La mesure d'audience peut également servir de base à la négociation lorsqu'un site établit un partenariat avec d'autres sites pour la mise en place de liens réciproques ou d'autres formes de partenariat. Dans cette optique, il importe que l'outil de mesure s'accompagne d'une procédure de certification dans laquelle un tiers indépendant (certificateur) attestera de la réalité des chiffres fournis. Comme ce type de partenariat utilise le plus souvent des visuels, la solution la plus simple est souvent d'utiliser les données de reporting d'un serveur publicitaire pour valider les chiffres du partenariat.

En conclusion

Dans le cadre particulier du processus de valorisation des sociétés Internet, les données d'audience publiées furent à une époque très importantes. Outre le nombre d'abonnés ou de clients, le nombre de pages vues et le temps passé sur un site étaient des éléments clés de l'appréciation de la valeur. Les acteurs financiers scrutaient les chiffres d'audiences fournis par le site ou les panels. Dorénavant, et avec la crise du marché publicitaire, les données d'audience sont passées au second plan dans les processus de valorisation derrière les données de chiffre d'affaire généré.

D'une façon générale, la mesure d'audience sur Internet obéit de plus en plus à des objectifs de gestion interne dans le domaine commercial et marketing. Les outils évoluent dans ce sens en s'orientant vers la convivialité de consultation pour les responsables marketing et en incluant dans les interfaces de reporting pour les sites marchands des indicateurs relatifs au nombre et au montant des commandes.


Par Bertrand Bathelot

mercredi 29 octobre 2008

Comment une entreprise peut-elle profiter du web social ?

Tout le monde parle du web social en ce moment. Chaque entreprise doit avoir son blog, être présent sur Twitter, lancer des Widgets, etc..., sinon elle sera bientôt complètement larguée... La situation n'est pas aussi dramatique, ni aussi simple. Engager le dialogue avec le consommateur peut s'avérer très profitable en terme d'image et en coûts d'acquisitions, mais la mise en place d'une telle stratégie dépend surtout de la capacité des entreprises à gérer le dialogue en interne.


Le Web Social en Entreprise
Tout d'abord, il faut bien définir ses objectifs et connaître son audience. Il faut aussi prendre le temps de connaître le média Internet actuel et les différents canaux de communication que l'on peut activer. Il faut prendre en compte toutes les implications, y compris les réactions et les commentaires négatifs de clients et auxquels il faut répondre de manière honnête et convaincante. Construire une communauté pour ses consommateurs nécessite donc une implication de la part des employés.

Le grand avantage du web social est de donner la parole à ses consommateurs, mais comme le contrôle du dialogue est de leur côté, la première priorité pour une société qui se lance dans le dialogue social sur le web est de faire en sorte que les commentaires autour des produits et services soient positifs. Ainsi, avant de commencer à utiliser les différents outils et possibilités interactifs, il faut bien connaître les spécificités des différents canaux à disposition. Ces méthodes peuvent être très diverses, par exemple:

Maintenir un blog «produit»
Offrir des actualités au format RSS
Créer son propre réseau communautaire
Proposer une application pour Facebook
Sponsoriser un groupe Facebook
Offrir un Widget pour les blogs (miniapplication de partage)
Maintenir une page sur MySpace
Proposer des Podcasts (audio, vidéo)
Poster des vidéos sur YouTube, DailyMotion, etc.
Partager des visuels sur FlickR, Picasa, etc.
Créer un microsite viral
Partager des présentations sur SlideShare
Faire du microblogging sur Twitter
Etc.
Pour lancer une stratégie de média social, une expertise externe sera certainement très utile, ne serait-ce que pour définir les plateformes à utiliser, développer et mettre en place les outils de dialogue. Par contre, pour maintenir le contact et communiquer efficacement avec ses clients et prospects, il est préférable que les entreprises privilégient une cellule de communication spéciale impliquant le marketing et les services de vente et d'après-vente et leur donnent les moyens de dialoguer de manière proactive.


Dès qu'une campagne de média social est lancée, il devient important de surveiller les retours (commentaires des consommateurs) et de maintenir un dialogue régulier. Il ne faut pas donc pas négliger le temps nécessaire à la cellule de communication web pour atteindre les objectifs fixés. Mesurer les résultats à travers les outils d'analyse (qui souvent mis à disposition des plateformes de dialogue) permet de définir le poids à donner à chaque méthode engagée et décider en connaissance de cause de l'efficacité de chacun.


En Conclusion
Faire du web social tient aujourd'hui plus de la devinette que de pratiques éprouvées et chaque entreprise doit faire ses propres expériences en fonction de son domaine d'activité. Comme Internet permet une grande souplesse, on peut toujours commencer par des tactiques faciles à mettre en place, telles que demander des avis des clients, proposer un Widget qui peut être repris sur des blogs. Si ces techniques ont du succès, il est temps de commencer à construire un dialogue à plus grande échelle.

Et demain on ne parlera certainement plus de web social, mais de communication tout court, tant ces méthodes de dialogue feront partie des standards dans les entreprises.

Par Andreas Hassel

jeudi 7 août 2008

Votre Boutique E-Commerce est en Ligne, et Maintenant ?

Démarrer une activité en ligne est toujours difficile. Vous avez passé des heures et des heures à créer votre Business plan, à gérer votre financement, à créer et à organiser votre site et à être référencé sur les annuaires. Et le jour J arrive... vous publiez votre boutique en ligne et devez garantir vos premiers clients. Tout semblait si simple quand vous planifiiez tout, mais maintenant, c'est réel et ne semble pas aussi facile, où sont les clients ?

Quelles mesures concrètes pouvez-vous prendre pour assurer que votre boutique démarre ?


Mettez en place un Plan d'action
Si vous n'avez pas rédigé un plan d'affaires au préalable, il est temps de prendre un stylo et une feuille de papier. Vous devez planifier avec soin ce que vous souhaitez faire et ce que vous avez déjà commencé à faire. Un plan vous aidera à cristalliser vos pensées et vos idées, ce qui agira comme un tremplin pour votre pensée créative.

Cela vous sera également utile lorsque vous ferez le bilan de votre état d'avancement par rapport à ce que vous vous étiez engagé à mettre en œuvre. Il en résultera soit la satisfaction d'avoir atteint vos objectifs, soit la nécessité d'un grand coup de pied au derrière ! L'élément-clé de votre plan devrait définir votre client type : jeune ou âgé ? Aisé ou à l'affût des bonnes affaires ? Célibataire ou marié ? ...

Une fois que vous avez identifié clairement qui vous êtes et quelle est votre cible de clientèle, vous constaterez que votre première vente devient alors plus facile.
Envoyez un e-mail à tous vos contacts
Vous pensez que vos amis personnels ou que les membres de votre famille ne peuvent pas être directement intéressés par votre produit ou service ? Mais ne pas oublier qu'ils ont également des amis et de la famille et peuvent ainsi vous aider à répandre la bonne nouvelle !

Envoyez un e-mail à chaque contact de votre carnet d'adresses et dites-leur, s'ils ne le savent pas déjà, que vous avez lancé votre boutique en ligne et que vous avez besoin de leur aide. Dans votre e-mail décrivez vos produits et services, faites-leur une offre commerciale et demandez-leur de le transmettre à tous les contacts de leur carnet d'adresses. Un peu “sp@mmy” je sais, mais quand un tel acte vient de quelqu'un que vous connaissez, vous y jetez quand même un coup d'œil.
Pour les membres de votre famille et pour vos amis qui n'ont pas de courrier électronique, appelez-les ou écrivez-leur, afin d'avertir le plus de monde possible de la création de votre boutique. Très rapidement, vous recevrez des visites sur votre site, des demandes de renseignements..., et les commandes commenceront à affluer.

Demandez un renvoi
Il est possible que vous aviez déjà des clients avant de créer votre boutique en ligne. Dans ce cas, vous avez déjà une petite base de données de clients. Avertissez-les de la création de votre boutique en ligne et demandez-leur s'ils ne connaissent pas des personnes ou des entreprises qui pourraient être intéressés par ce que vous avez à offrir.

Un renvoi, ou une recommandation positive, est un moyen puissant et facile pour donner à votre boutique en ligne un bon coup d'accélérateur. Pourquoi ne pas offrir un petit cadeau ou un rabais sur la prochaine vente, pour tous les clients qui se réfèrent à quelqu'un qui les a parrainé ainsi qu'à leur parrain ? Ce geste sera le ciment de votre relation avec vos clients.
Parlez de votre boutique en ligne et de vos produits au maximum de personnes que vous rencontrez.

Vous devez commencez à faire de la publicité pour votre boutique en ligne ! Trouvez tous les moyens pour pouvoir parler de votre boutique en ligne. Soyez enthousiaste ! Parlez de vous sur le maximum de sites en rapport à votre activité, en publiant des articles sur votre boutique en ligne. Rappelez les avantages de vos produits et les problèmes que ceux-ci résolvent. Ayez vos cartes de visite toujours sur vous et laissez-les un peu partout où vous allez ! Des supermarchés, des restaurants, des boutiques, partout où les gens se découvrent.

Devenez une star médiatique
Soyez le plus possible visible sur les médias. Publiez le maximum d'articles à votre sujet sur Internet. Certaines solutions de création de boutiques en ligne ont une optimisation pour le référencement intégrée, qui vous permet d'être visible plus facilement en ligne. D'autre part, le journal local ou les stations de radio sont toujours à l'affût d'histoires qui présentent un intérêt pour la localité. Ne présentez pas une histoire simpliste où vous parlez tout simplement de la création de votre boutique en ligne, votre histoire doit être intéressante et originale.

Posez-vous les questions suivantes :
Avez-vous eu un éclair d'inspiration à la suite d'une expérience choquante ? Qu'est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans l'e-commerce ? Réalisez une enquête qui montre que les populations ont cruellement besoin d'un service tel que le vôtre. Pensez à quelque chose qui capte l'attention des lecteurs et donc du rédacteur en chef, cela augmentera vos chances.
Établir des relations

Ne soyez pas déçu si vous n'obtenez pas de ventes dès le lancement de votre boutique en ligne. Parfois, vous devez savoir être patient. Un moyen de parvenir à vos premières ventes est de vous concentrer sur l'édification d'une relation avec vos clients potentiels. Restez en contact avec eux, rappelez-leur que vous êtes toujours là et, en supposant que vous ayez ciblé correctement, ils devraient faire la démarche d'achat tout seuls.

par Stéphane Cordier

jeudi 31 juillet 2008

Liens Mutuels ou Liens Réciproques ?


La pratique du lien réciproque est-elle nécessaire ? Votre site peut-il réussir sans liens réciproques ? Serez-vous pénalisé pour cette pratique ? Il y a tellement de théories contradictoires. Essayons d'y voir un peu plus clair.

La popularité des liens
Les fondateurs de Google ont travaillé pendant des années sur les prémices du sujet, initialement en activité dans des journaux universitaires : l'autorité de citation. Ils ont constaté que plus les articles universitaires citaient le travail d'autres personnes, plus le travail cité faisait figure d'autorité sur le sujet.


De même, quand beaucoup de sites sont liés au même autre site, il est probable que ce dernier soit une autorité dans la matière. La "matière" est celui que ces liens indiquent qu'il est. Si 25 sites internet sont liés à un autre site avec l'expression "marketing internet", il est alors probable que la page soit une page faisant autorité en matière de marketing internet.

La manipulation des liens
Cela n'a pas pris longtemps pour que les gens désireux d'être bien positionnés dans les moteurs de recherche sur certaines expressions comprennent qu'ils leur fallaient beaucoup de liens avec leurs expressions-clé ciblées. Dès lors, beaucoup de schémas sont nés : les mini-sites, les réseaux de sites, les annuaires et les liens réciproques.

Les liens réciproques
Les liens réciproques sont des liens que vous échangez avec d'autres sites (vous ajoutez leur lien, ils ajoutent le vôtre), afin de construire la popularité des liens. Il existe des services, des groupes d'échanges et des logiciels disponibles en ligne pour vous aider rapidement à lier votre site à d'autres. Mais cela a pour conséquence d'alimenter les rubriques des annuaires de sites n'ayant aucun rapport avec le sujet, simplement parce que ces sites sont disposés à commercer leurs liens entre eux.


Cela fonctionne-t-il ? Pour le moment, il semble que oui. Les moteurs (excepté Teoma, qui analyse les communautés de liens) tendent à considérer un lien comme un lien, indépendamment des thèmes des sites dans lesquels il figure. Cela continuera-t-il à fonctionner ? Qui sait ?

Les liens mutuels
J'aime faire la différence entre l'échange de liens mutuels et l'échange de liens réciproques. L'échange de liens mutuels traduit le fait de lier 2 sites au contenu complémentaire. Si vous vendez des chaussures, vous pouvez recommander un site pour des lacets de rechange, un autre pour la vente de produits d'entretien. Vous pouvez même gérer un annuaire régional de cordonniers.


C'est de l'information utile pour vos internautes, qui sont susceptibles d'avoir également besoin de ces services. Bien évidemment, ces autres sites vous recommande également. Malgré que cela soit un lien réciproque, il a un avantage mutuel pour les sites.

Dans l'absolu, vous pourriez penser que les visiteurs de votre magasin de chaussures sont également intéressés par la perte poids, le casino en ligne ou un véhicule d'occasion. Cependant, il est peu probable que ces liens soient cliqués et suivis par vos visiteurs. Ils traduisent simplement un manque de professionnalisme. Les liens que vous échangez avec ces sites ne vont pas réellement vous aider dans les moteurs et encore moins à vous faire réaliser des ventes.

Serai-je pénalisé pour l'emploi de liens réciproques ?
Vous pourriez l'être. Je ne dis pas cela pour que vous paniquiez, mais la vérité est que si vous liez un site qui est considéré comme de "mauvais voisinage" par les moteurs, cela pourrait affecter négativement votre site. Le site à l'air innocent du petit magasin d'animaux de compagnie peut masquer ou cacher des liens ou du texte, ou même participer à d'autres schémas de liaison. Mais il n'a pas encore été attrapé.

Pourquoi risqueriez-vous de faire un lien avec lui, puisqu'il ne vous apportera probablement pas de trafic ? Bien sûr, les gens qui portent des chaussures ont souvent un chien, mais si vous êtes lié à ce site, ce n'est certainement pas une bonne idée.


Soyez vigilent et ne faites pas un lien avec n'importe qui. Liez seulement les sites qui vous aideront à améliorer votre crédibilité et vos ventes.

Dois-je masquer tous mes liens sortants ?
Surtout pas. Beaucoup de gens estiment que, depuis la mise à jour "Florida" de Google en novembre 2003, ajouter des liens sortants appropriés semble avoir un effet positif sur les positionnements. En outre, si vous cachez ou bloquer des liens sortants il faut que votre lien le soit également sur ces sites liés.

Qu'arrivera-t-il si je pratique les liens réciproques ?
Personne n'est vraiment sûr de l'avenir des rapports entre les liens et chaque moteur de recherche. Je pense que dès qu'ils pourront le gérer plus efficacement, les liens sans rapport avec le thème d'un site ne seront pas pris en compte.
Si vous basez toute votre popularité de lien sur l'échange avec n'importe quel site qui pourra accepter votre lien, vous pourrez tôt ou tard en faire les frais.

Si vous oeuvrez pour un positionnement à long terme (avec de vrais liens d'affaires qui peuvent attirer des clients), cela nécessitera davantage de travail et de créativité que d'envoyer des emails automatisés ou en rejoignant un programme d'échange de liens.

Avantagez votre site en donnant aux gens une raison d'échanger leur lien : un outil utile, un guide, un annuaire industriel spécifique ou un autre contenu que les gens percevront comme utile pour la recommandation sur leur site. Si votre site vaut la peine d'être lié à eux, vous abandonnerez naturellement l'échange de liens réciproques et opterez pour une stratégie de promotion.



par Scottie Claiborne traduit de l'Anglais par Christophe Da Silva

vendredi 18 juillet 2008


Que Devez-Vous Trouver Dans Un Audit Référencement ?

Si vous faites du référencement en interne, la plupart du temps, vous maîtrisez l'essentiel du référencement.
Maintenant, il est temps d'introduire dans votre équipe une personne plus expérimentée pour apporter une perspective plus fraîche, procéder à un audit référencement minutieux de votre travail, combler les lacunes et convaincre votre direction que des recommandations plus pointues (et coûteuses) sont vraiment dans l'intérêt de l'entreprise.

Ce dont vous n'avez pas besoin dans un audit référencement


Vous n'avez pas besoin d'un audit référencement qui vous dise ce que vous savez déjà.

Si les points forts que l'on vous vante dans l'audit référencement sont les balises TITLE, ALT et meta description, cela ne mérite pas votre investissement... Vous savez déjà que c'est une bonne chose en référencement.

De plus, vous pouvez obtenir ces éléments depuis le Centre d'Aide pour Webmaster de Google. Bien que chaque audit référencement doive inclure ce genre de données, elles ne doivent pas constituer le pilier de l'audit.


Au lieu de cela, on devrait vous parler de ce qui différencie en réalité le conseil de l'audit référencement lui-même. C'est particulièrement vrai si vous faites du référencement en interne, parce que vous avez déjà probablement su trouver les problématiques. Ce que vous cherchez, c'est une nouvelle perspective.

Vous n'avez pas besoin d'un audit référencement pour vous dire de choses qui sont incorrectes.


Malheureusement, cela arrive. Un ami à moi, directeur d'agence web, a récemment divulgué une partie de son Hall of Shame en matière d'audit référencement, les diagnostics qu'il a rencontré en des années d'exercice dans le référencement. C'est vous dire comment nous avions pu en rire.

Vous n'avez probablement pas besoin d'un audit référencement à moindre coût

Tout d'abord, un bon référenceur sait ce que son travail vaut, et que le ROI de son conseil (lorsqu'il est implémenté) est bien supérieur à l'investissement.


Ensuite, lorsque l'on parle de référencement, vous devez en avoir pour votre argent. Si vous avez un site relativement petit, vous pouvez trouver à faire un audit référencement convenable entre 1.000 et 3.000 Euros, fourni par quelqu'un ou une agence qui tient la route.

Mais si vous êtes une importante société, vous méritez quelque chose de bien mieux, le conseil en référencement étant inestimable car il doit prendre la forme d'une aiguille dans une meule de foin, et votre marque mérite donc en ce sens quelque chose de robuste.

Ce dont vous avez besoin dans votre audit référencement


La valeur de votre argent - demandez ce que vous allez avoir selon votre budget, comment le rapport est-il livré et quelle longueur a-t-il ?
Le conseil tant stratégique que technique, vous mettant à l'abri de vos concurrents.


Un rapport taillé à la mesure de votre activité - pour les sociétés importantes, la plupart des audits référencement ne vous donneront pas ce dont vous avez réellement besoin.

Diverses expériences et exemples que vous pouvez remonter à votre hiérarchie pour vous aider à vendre des idées novatrices en référencement.

Un audit à la mesure de votre marque. Si vous êtes une grande marque, obtenez l'expertise que votre nom mérite. Il est votre atout majeur, faites-le briller dans les moteurs de recherche et non apparaître dans l'ombre de vos concurrents.

Il y a tant de mauvais conseils dans le monde du référencement que vous avez besoin de quelque chose qui préservera votre nom de marque contre les variations de positionnement dans les moteurs de recherche.



Combien devriez-vous dépenser pour un audit référencement de qualité, efficace et générateur de revenu ?



Un audit référencement n'est pas quelque chose que vous devez sacrifier. Vous devez investir dans un conseil solide comme le roc qui impressionnera votre direction et qui vient de quelqu'un qui connaît le ROI sur le type de conseil en référencement dont vous avez besoin.


J'ai observé ce type de conseil en référencement dans une fourchette située entre 5.000 et 25.000 Euros. De mon expérience personnelle, je trouve que le coût des consultants freelance est dans la tranche inférieur du spectre des prix en comparaison de celui des grandes agences de référencement (quoique ce n'est pas toujours le cas).


Alignez-vous sur ce que vous préférez comme méthode de travail et avec quelque chose qui est en harmonie avec vos besoins en référencement : une grande agence avec beaucoup de ressources mises à votre disposition pour vous aider à mettre en place les recommandations, ou un consultant freelance avec une plus petite liste de clients, qui vous fait le travail et qui est votre seul interlocuteur. Des deux, vous pouvez obtenir les meilleurs conseils, si vous les choisissez de manière avisée.


Un bon audit référencement peut coûter entre 5.000 et 25.000 Euros ?!?!

Pendant que vous recevez cet électrochoc, gardez en mémoire ceci :

> Un bon audit référencement vous dit exactement ce que vous devez faire pour améliorer vos positionnements. C'est quelque chose que vous pouvez utiliser pour créer une feuille de route SEO. Faites-y souvent référence.


> Un bon audit référencement vous donnera probablement beaucoup de pistes à exploiter durant les 6-12 prochains mois. Cela signifie que vous aurez de quoi vous occuper pendant quelques temps, et donc ne pas avoir besoin d'un nouvel audit avant longtemps.


> Un bon audit référencement peut être rentabilisé en quelques semaines ou quelques mois, si vous implémentez les recommandations indiquées.

> Un bon audit référencement doit émaner de quelqu'un qui a des années d'expérience, de préférence avec de grandes marques et travaillant avec des sites faisant face à des défis semblables aux vôtres.

> Un bon audit référencement ouvrira les yeux de votre direction et vous aidera à obtenir des pistes à travailler de façon prioritaire.

> Un bon audit référencement peut confirmer que vos idées peut-être "saugrenues" ne l'étaient pas forcément, cela montrera à votre direction que vous connaissez votre métier et que vous n'êtes pas là pour rien.

> Un bon audit référencement apporte une perspective fraîche et propulse votre travail de référencement au niveau supérieur.




par Jessica Bowman traduit de l'Anglais par Christophe Da Silva

jeudi 17 juillet 2008

Créer un Site Internet en 2008

Vous souvenez-vous du temps où avoir un site internet était un outil nécessaire pour chaque entreprise ? Les sites internet étaient la vague de l'avenir, et le rêve de faire du business online remplissait nos têtes de visions de révolution dans la manière dont le commerce pouvait s'effectuer. Avec un site internet, une entreprise pouvait toucher de nouveaux clients et interagir avec des acheteurs potentiels à une échelle globale. Un site internet était révélateur d'une prouesse technologique de l'entreprise, symbolique de la volonté d'innover et d'évoluer avec les développements de son secteur d'activité.


Aujourd'hui, cet état d'esprit a radicalement changé. Nous savons tous que nous avons besoin d'un site internet, mais beaucoup d'entre nous pensent que le simple fait fait d'en avoir un suffit. En réalité, il existe des études qui indiquent que de nombreuses entreprises présentes sur Internet n'ont pas touché leur site internet depuis des années. Elles n'ont jamais consacré de temps à l'amélioration des fonctionnalités et de l'apparence, et en sont encore à apprendre les bases de l'ergonomie de sites internet et du potentiel de la SEO (optimisation pour les moteurs de recherche).


Bien sûr, nous reconnaissons tous aujourd'hui qu'un site internet est un atout économique essentiel, s'il est réalisé correctement. Il est facile d'observer que si votre site est démodé, il vous dessert. Inversement, un site internet bien conçu peut faire toute la différence. C'est le premier endroit où les utilisateurs vont pour rechercher des informations sur vos produits et services, servant ainsi de générateur de contacts, d'outil CRM, et parfois même de lieu de commerce.

Nous avons tous entendu l'adage sur la première impression et ce n'est plus un secret qu'elle représente le facteur le plus important dans la façon dont les gens vont se souvenir de leur première rencontre avec vous ou votre site internet. D'un côté, un site web bien conçu et facile d'utilisation permettra de présenter votre entreprise et votre marque, laissant une empreinte auprès des clients. De l'autre, une conception démodée et inadaptée peut vous faire plus de mal qu'elle peut vous aider. Les clients potentiels vous élimineront comme fournisseur possible après l'interaction de votre marque et de la faible qualité de votre site en seulement quelques minutes.


Je vais employer une analogie avec l'immobilier pour éclairer cette idée. Vous impressionnerez vos visiteurs lorsqu'ils arriveront dans votre maison si celle-ci est propre, bien tenue, avec un jardin bien entretenu. A l'inverse, s'ils arrivent dans une maison qui s'effondre et se délabre, où la peinture s'écaille, et avec des mauvaises herbes dans le jardin, ils vont tout de suite se faire une idée de celui qui y vit. Est-il paresseux ? Peut-être. Ou peut-être n-a-t-il pas le temps de s'occuper de sa propriété. Quoiqu'il en soit, la première impression ne sera pas positive. Nous essayons tous de ne pas juger un livre à sa couverture. Mais online, un site internet est la devanture d'une entreprise, le visage numérique qu'elle représente dans le monde, alors dans ce cas vous ne pouvez pas juger simplement sur la couverture.


Ce qui nous amène à la question que vous vous posez : et mon site internet dans tout ça ? En répondant aux questions suivantes, vous pourrez savoir s'il est temps de refondre votre site ou d'envisager de simples modifications. Ou peut-être que celui-ci n'a pas besoin d'être travaillé du tout. Prêts à savoir ?

La page d'accueil

Les visiteurs peuvent-ils immédiatement dire qui vous êtes et ce que vous faites ?
Votre site est-il clairement organisé, mettant en valeur la navigation ?
Votre page d'accueil donne-t-elle une première bonne impression qui incite les utilisateurs à cliquer sur chaque lien ?

Les performances
Est-ce que vos images, vidéos et pages se chargent rapidement ?
Le codage de votre site est-il "propre" ?
Est-ce que votre site propose une fonctionnalité de recherche ? Si oui, est-elle rapide et utile ?
Avez-vous effectué des tests qualité pour savoir si votre site s'affiche correctement quel que soit le navigateur employé ?

Qualité du contenu
Le contenu de votre site est-il rédigé de manière claire et convaincante ? Parle-t-il à votre cible ?
Avez-vous inclus des ressources utiles et pertinentes, comme des études de cas, des livres blancs, des articles et/ou des listes de liens ?
Est-ce que votre contenu décrit efficacement vos produits, services et autres prestations ?
Votre contenu est-il ciblé de manière à satisfaire les utilisateurs tout autant que les moteurs de recherche ?

Liens et navigation
D'abord et avant tout : est-ce que tous vos liens fonctionnent ?
Les liens sont-ils facilement identifiables ?
Vos liens utilisent-ils des ancres textes descriptives et incitatives ?
Votre menu de navigation principale est-il cohérent et présent sur chacune des pages de votre site ?
Votre navigation principale donne-t-elle accès à l'ensemble de votre site ?

Pages critiques
Avez-vous une page qui décrit vos produits et services ?
Avez-vous une page "A propos" qui décrit votre entreprise ?
Est-ce que votre page "Contact" est claire, informative et approfondie ?
Avez-vous une page où les utilisateurs peuvent poser des questions et y répondre ?
Avez-vous une rubrique "Témoignages" ?
Avez-vous un blog que vous mettez à jour régulièrement ?
Avez-vous de boutons de social bookmarking pour tirer avantages des technologies Web 2.0 ?

Utilisabilité
Votre site est-il organisé de manière à ce que les informations soient faciles à trouver ?
Disposez-vous d'un plan de site qui dresse la structure organisationnelle des liens vers toutes vos pages ?
Votre site est-il "user-friendly" (adapté à tous les utilisateurs) ?
Votre site est-il facile à lire et le contenu écrit pour le Web ?
Utilisez-vous de listes, des titres et autres éléments de style pour organiser et présenter votre contenu ?
Disposez-vous d' "appels à l'action" qui intiment les utilisateurs à entreprendre les actions souhaitées ?
Utilisez-vous les feuilles de style (CSS) pour contrôler la mise en forme du site ?

Optimisation pour les moteurs de recherche (SEO)
Votre site est-il Search Engine-friendly ? (adapté aux moteurs de recherche)
Avez-vous optimisé votre site pour des mots-clés spécifiques et pertinents ?
Avez-vous bâti une campagne de backlinks pertinents et hautement qualifiés ?
Avez-vous employé les Relations de Presse online et le social media marketing pour leurs avantages SEO ?
Votre menu de navigation donne-t-il accès à l'ensemble de votre site ?

En Conclusion
Maintenant que vous avez répondu à toutes questions (non exhaustives), vous devez décidez de ce que vous allez faire. Commencez par analyser vos concurrents pour observer ce qu'ils font et rattraper le temps perdu. Ensuite, mener une enquête de satisfaction auprès de vos usagers pour connaître ce qu'ils pensent de votre site et actez ce feedback ; n'attendez pas, évaluez et répondez.
Faites autant de modifications que nécessaire pour améliorer votre site internet et qu'il devienne un véritable atout pour votre entreprise, qu'il montre que votre présence sur le Web génère des contacts et des ventes qui impacteront nécessairement sur vos résultats économiques.


par Nick Yorchaktraduit de l'Anglais par Christophe Da Silva

mercredi 16 juillet 2008

5 Conseils Pour Etre Un Bon Webmarketeur


Le WebMarketing consiste à effectuer une liste d’actions pour convertir le prospect en client. Toujours via un site internet, le WebMarketeur devra généralement se débrouiller pour convertir le simple utilisateur en prospect puis en client.
Bien sûr, le
WebMarketing n’est pas donné à tout le monde car vous devez avoir une vue d’ensemble du site internet et bien connaître votre cible ainsi que vos produits. Mais vous trouverez ci-dessous cinq conseils pour vous améliorer en tant que WebMarketeur.

1- N'envoyez personne chez vos concurrents
Cela peut paraitre bête, mais il faut que vous soyez vendeur. N’envoyez jamais un client chez un de vos concurrents car vous n’avez pas le produit qu’il désire. Il vaut mieux que vous commandiez le produit et que vous soyez intermédiaire. Dans le cas où vous envoyez l'un de vos clients chez l'un de vos concurrents, vous le perdriez à jamais s’il préfère votre concurrent à vous, ou tout simplement que le produit que vous n’avez pas lui tient à coeur.
Lors d'un rendez-vous avec un graphiste, je me trouvais dans un café lorsque j’ai écouté le gérant dire à des habitués « vous pourrez manger à 100 mètres sur la gauche ». Résultat, il ne les a plus jamais revu, ils étaient 7.

2- Connaissez votre cible
Votre cible constitue le premier objet de votre boutique en ligne. Votre site doit être construit non pas pour votre entreprise mais pour votre cible. Considérez que vous direz à votre Agence Internet « Créez le site en fonction de mes clients ». Vous devez pouvoir répondre rapidement et sans recherche à toutes les attentes de votre cible. De même, un site doit correspondre aux besoins de vos clients (= votre cible), si votre site n’y correspond pas, vous perdez toute chance d’
améliorer votre taux de conversion.

3- N'oubliez jamais l'importance de la pub
Malgré le fait que votre site soit très connu et que vous ayez beaucoup de clients, ne négligez jamais la pub. La pub amènera de nouveaux clients qui eux-mêmes en apporteront d’autres (Marketing Viral). Ne créez que des pubs ciblées sur des cibles que vous maîtrisez parfaitement, ne faites jamais d’annonces non ciblées car elles sont très gourmandes en budget et n’offrent que très rarement de bons taux de retour. Ainsi la pub ne doit jamais être négligée, cela élargit votre réseau et permet à votre entreprise de se développer.

4- Oubliez le Buzz Marketing
Le Buzz Marketing amène généralement énormément de visiteurs ainsi que de nouveaux prospects. Cependant, un buzz peut détruire votre image s’il n’est pas contrôlé. De la sorte un buzz ne vous apporte que très rarement des utilisateurs intéressés, le but d’un buzz est de vous faire connaître, pas de vous apporter des clients. Si vous faites un buzz pour votre site, faites attention à ne pas choquer. Amusez oui, mais ne choquez pas. N’en abusez pas non plus, malgré que ce soit très efficace comme outil, plus vous en abuserez moins cela sera bénéfique.

5- Soyez sûr de vous
Un commercial qui vous parle connait toujours très bien son offre si c’est un bon commercial. Eh bien sur internet c’est pareil. Vous devez connaître votre offre. Connaître son offre est généralement très long car vous devez vous renseigner sur chacun de vos produits et en connaître chacune des caractéristiques. Mais c’est le meilleur moyen de vous rapportez des clients. Je me souviens d’une fois, je parlais avec un entrepreneur, celui-ci ne connaissait pas du tout son offre, cela m’a fait changer d’entreprise. Cela est important lors d’une rencontre visuelle mais via mail, vous pouvez toujours chercher un peu avant de répondre.

En Conclusion
Nous en finissons pour les conseils pour être un bon WebMarketer. Une fois que vous serez sûr de remplir chacun des points ci-dessus, vous serez un WebMarketeur apportant de nouveaux clients à son entreprise. Bien sûr, faites attention à chaque type de client car ils peuvent tous vous rapporter beaucoup ou vous faire perdre beaucoup.

par Pierre Lechelle
Qu'est-ce que le Marketing de Niche et Cela Peut-il m'Aider ?

Le Marketing de Niche consiste à trouver les petites segments du marché inutilisés, qui occupent un secteur spécifique de la demande. Un petit coin du monde où les énormes sociétés n'ont aucun intérêt d'y figurer.

Ces petits segments du marché peuvent avoir un impact considérable pour le Marketer de niche. Vous ne devriez pas vous inquiéter des grands conglomérats essayant de vous éjecter parce que le client de base ne sera jamais assez gros pour qu'ils prêtent attention à vous. Ils veulent attirer de larges foules et faire des ventes énormes avec un site internet consistant.

Essayez de mettre en place un site vendant des ordinateurs. Pourriez-vous jamais concurrencer Dell ou Getaway ? Ils ont un bugdet de promotion qui est plus imposant que votre salaire annuel. Il n'y a aucune manière de s'imposer sur ce marché.

Que diriez-vous d'un site internet vendant des pétards ? Pourriez-vous être concurrentiel dans ce domaine ? Probablement. Il n'y a aucune grande société qui se battrait pour vos clients. Pourriez-vous générer beaucoup d'argent en vendant de tels articles ? Certainement pas autant que si vous aviez vendu des ordinateurs. La différence est que vous pourriez vraiment attirer des clients vers votre site puisqu'il n'y a pas beaucoup de concurrence dans ce domaine et vous pourriez les garder pendant des années.

Combien pouvez-vous espérer gagner avec ce type de site ? Certainement entre 50 € et 100 € par mois. Sympa mais pas substantiel.
L'astuce avec le Marketing de Niche est de développer plusieurs sites internet de niche. Etablissez une petite base de clients fidèles pour chaque site. Si vous deviez faire 100 € pour chaque site, pensez à ce que pourraient vous rapporter 10 sites. 10 petits sites rapportant chacun 100 € par mois. Pas mal ? Développez alors un autre site, et encore un autre... 50 petits sites vous rapportant chacun 100 € par mois. Ca semble vraiment bien.

Le Marketing de niche est-il nécessaire dans un monde rempli de sites se bataillant pour générer le plus de revenus ? Ceux qui savent comment fonctionne le système répondront "OUI, EN EFFET", parce que le Marketing de niche est le seul système capable de remplir un trou béant du marché en comblant les besoins d'un petit groupe de clients mécontents. Un besoin qui passe quasiment inaperçu pour les grandes sociétés. Grâce au Marketing de niche, vous pourrez être présent sur ces marchés. Développez de petits sites, qui passent inaperçus, et qui attirent de petits groupes de personnes qui besoin exactement du produit que vous vendez.

Il y a des quantités gigantesques de marchés minuscules où les grandes firmes avec leurs budgets colossaux n'iront jamais. C'est là où vous devez concentrer vos objectifs. Pas à pas, vous pourriez construire un gigantesque empire internet et vous assoir en regardant rentrer l'argent.

Mais quand allez-vous trouver le temps de rechercher ces niches et développer tous vos sites ? C'est là où vous avez de la chance.
2006 semble être devenue l'année des sites internet de niche. Vous pouvez acheter des sites internet prêts à l'emploi que vous téléchargez sur votre serveur. Il ne vous reste plus qu'à vendre les produits. Il existe beaucoup de sites auxquels vous pouvez adhérer pour 40 ou 60 € par mois. Pour ce prix, vous recevez en général 3 nouveaux sites de niche par mois. Certains de ces sites ont déjà du contenu et des images, il ne vous reste qu'à faire votre mise ne page ; d'autres peuvent être paramétrés selon dos désirs. Certains sont directement utilisables.

Vous verrez également beaucoup de sites qui offrent différents site de niche que vous pouvez acheter un par un. Achetez-en un dans un premier temps puis un autre dès que vous êtes prêt. Ces sites sont pré-programmés et se vendent en général pour 12 €. Cet un investissement plus rentable que si vous deviez faire vous-même ce type de sites.

Tous ces types de sites prêts à l'emploi que vous pouvez acheter sont vendus en petites quantités. Certains sites ne se vendront qu'à 100 exemplaires quelque soit la niche. J'ai vu cette limite aller jusqu'à 750. Ces limites sont fixées ainsi mais vous ne devriez pas vous inquiéter des sites clonés du vôtre. Vous ne voudriez pas acheter un site internet que 10 000 autres personnes ont acheter le même mois.

Alors votre niche deviendrait soudainement très concurrentielle. 100 à 200 de n'importe quel site de niche est une bonne quantité. Vous pouvez être sûr que personne ne lancera un site identique au vôtre dans la même niche.
Les gens qui développent ces sites de niche prêts à l'emploi effectuent tout le travail pour vous. Vous n'avez plus à recherche les petits marchés (ou uniques), plus à créer votre site. Vous n'avez même plus les produits à chercher. Vous n'avez qu'à changer quelques lignes de code ça et là, ainsi vous gagnerez de l'argent grâce à vos ventes d'affiliation.

La chose la plus importante au sujet du Marketing de niche est que vous n'avez pas besoin d'un nom de domaine séparé pour chaque site. Vous pouvez avoir un nom de domaine général et ajouter des sous-domaines pour tous vos sites. Vous ne trouverez jamais de meilleure manière pour réduire vos coûts et prendre place sur le marché des revenus d'Internet.
Construisez votre empire internet maintenant !



par Margaret Albright traduit de l'Anglais par Christophe Da Silva

mercredi 18 juin 2008

Campagne de Courriel ou Marketing Direct en Ligne



Le courriel est désormais entré dans notre quotidien et représente pour beaucoup de marketeurs le principal canal de communication commerciale. En 2004, ce sont plus de 200 milliards de courriels marketing qui ont été envoyés uniquement aux États-Unis, et cette technique s’est très vite imposée comme un canal de communication efficace, plus connu sous le nom de Marketing Viral.


C’est ce phénomène de propagation qui fait toute la force d’une telle technique, et nous allons vous montrer pourquoi une campagne de courriel peut s’avérer adaptée à la promotion et la communication des petites entreprises.

Efficacité, rapidité, des résultats quantifiables à moindre coût, ce sont les principaux points forts de la campagne de courriels.

Efficacité et précision

Une campagne de courriel bien conçue est une manière proactive de conquérir de nouveaux prospects et asseoir votre clientèle existante. Plutôt que d’attendre les nouveaux clients ou simples visiteurs sur votre site, la campagne de courriel vous place en position d’acteur dans votre promotion en ciblant précisément le profil de vos prospects par corps de métiers, Business Area (zone géographique), ou bien type de clients spécifiques, par le biais d’une base de données.
Cette technique s’est avéré une
arme redoutable de fidélisation avec un taux de retour non négligeable, et très rapide après l’envoi du premier mail.

Rapidité
Le phénomène de propagation d’une campagne de courriel est quasiment immédiat. En articulant votre texte de façon intuitive, il est possible, en plus des retours spontanés, de provoquer la conversion par des liens hypertextes judicieux :

« Cliquez ici pour profiter de notre offre »
« En savoir plus sur ce service »
Ou bien « Envoyer à un ami »,

Autant de techniques d’incitations à l’action qui multiplient vos chances de retours de façon exponentielle. D’une manière générale, les premiers retours d’une campagne de courriels efficaces surviennent 48 heures après l’envoi du premier mail.

Des résultats quantifiables
C’est la grande force de cette technique de marketing. Contrairement à certaines stratégies marketing, comme l’utilisation de canaux de communication de masse (radio, télévision, etc), la campagne de courriel vous donne la possibilité de quantifier aisément vos résultats par le biais d’outils spécifiques, simples et efficaces.

Combien de personnes ont ouvert le mail (taux d’ouverture), combien d’entre elles ont cliqué sur quel lien (taux de clic), ou bien navigué sur votre site, et pendant combien de temps ? Tous ces indicateurs sont très importants pour mesurer l’efficacité de votre campagne de courriels. La rédaction d’un rapport de résultats vous permettra d’y voir plus clair et réaliser qu’une campagne de courriel est tout sauf une bouteille à la mer et peut apporter des résultats probants, à moindre coût.

Un outil de communication à moindre coût
L’envoi d’un email étant gratuit par définition, la mise en place d’une campagne de courriel présente un taux de retour sur investissement plus que séduisant comparé à la somme engagée. Nous vous conseillons néanmoins de faire appel à un spécialiste e-mail marketing pour la conception de votre mail. Il faut savoir que ce type de projet répond à des techniques spécifiques dans la rédaction et le design qui augmentent vos chances de conversion.Efficacité, précision, rapidité, des résultats quantifiables, tout ces points forts ne seraient rien sans le coût réduit d’une telle opération, qui rendent l’organisation d’une campagne de courriels à la portée de tout entrepreneur.

En conclusion
Si vous avez l’ambition de communiquer en sélectionnant vos propres cibles, leur faire part d’une promotion, d’une évolution ou d’un évènement spécifique dans le quotidien de votre entreprise, sachez que la campagne de courriel peut s’avérer la technique idéale adaptée à votre petite entreprise ; Alors, qu’attendez-vous ?



par Jocelyn Dequé

lundi 28 avril 2008

Les 6 Phases du WebMarketing

Quand le Webmarketing est exécuté correctement et complètement, il comprend six phases distinctes. Ces phases vont être exposées dans les paragraphes suivants et illustrées par des exemples.

1. Phase de capture


La première des phases du Webmarketing est ce qu'il est possible d'appeler la "Phase de Capture". L'objectif de cette phase est bien simple, il s'agit de ramener des visiteurs vers votre site. Mais à moins que vous soyez un site qui ne vit que par le nombre de visites et grâce à la publicité (comme par exemple les sites portails ou bien les e-zines), vous ne désirez peut-être pas que tout le monde et n'importe qui vienne vous visiter. Vous êtes sur Internet pour faire des affaires, pour vendre des produits ou des services et ce que vous recherchez, ce sont des clients potentiels. Ces clients-là, nous pouvons les appeler des "clients à valeur ajoutée" ! Voici trois méthodes pour les amener à visiter votre site web.

A. Les gens découvrent les sites, avant tout, grâce aux
moteurs de recherche. Un des rapports de "Ernst & Young" faisait état que la moitié des personnes ayant acheté sur Internet ont trouvé leur produit par l'intermédiaire des moteurs de recherche. Il vous faut donc nécessairement apprendre les techniques pour optimiser votre classement dans les moteurs.

B. L'autre manière qui permet d'être trouvé sur Internet, c'est à travers un lien. Vous pouvez donc vous inscrire soit à un programme d' échange de bannières, soit établir de vous-même des liens réciproques avec d'autres sites. Pour découvrir les personnes ayant un lien avec vous, vous pouvez essayer au niveau du formulaire de requête chez Infoseek , cette commande "link:www.votredomaine.fr".

C. Utiliser des bannières et faire de la publicité sur des sites à forte audience est vraiment très populaire. Le taux de réponses ne suit pas toujours, par contre. Chaque population, chaque pays réagit plus ou moins différemment selon le genre de bannières utilisées. Un certain dessin, une certaine forme, un certain texte pourra provoquer une réaction extrêmement positive en France, aucune réaction au Québec et une réaction normale en Belgique. Il faut savoir, dès le début, quel genre de public vous désirez cibler pour la conception de la bannière et le choix du site où la publicité est faite.

2. Phase de contrôle


C'est peut-être la phase la plus difficile.
Le site web doit correspondre aux besoins et désirs de vos visiteurs et non pas projeter les avantages et qualités de vos produits. Pour simplifier, votre site web doit être un mirroir de votre visiteur et non une présentation de votre société. Voici quelques caractéristiques à tenir compte pour faciliter ce contrôle de vos visiteurs.

A. Chacun de vos différents visiteurs possède son propre niveau de connaissance de l'Internet. Soyez sûr de ne pas prendre l'expérimenté pour un ignorant et le débutant, pour un spécialiste. Proposez donc plusieurs approches.

B. Agissez de façon à ce que votre site stimule l'intérêt de vos visiteurs. Il s'agit de leur donner envie d'aller plus loin, d'en apprendre plus sur vous, sur vos produits.

C. Donnez suffisament de choix possibles à vos visiteurs afin de correspondre le plus souvent possible à leurs besoins et intérêts.

3. Phase de qualification


Une fois que la phase de contrôle est faite proprement et analysée adroitement, les informations obtenues sont un résultat suffisant pour faire une qualification initiale de vos visiteurs. Il s'agit de disposer simplement à travers votre site, des choix, des options, des possibilités tels que vous en apprenez, à chaque fois, plus sur vos visiteurs. Une sorte de parcours qui vous permettra de séparer vos visiteurs en différentes catégories correspondantes à vos produits, services. C'est donc le moment de définir vos visiteurs, si ce sont des "clients à valeur ajoutée" ou non !

A. Créez des options pouvant paraître très intéressantes mais qui serviront, avant tout, à vous débarasser des visiteurs qui ne correspondent pas au profil de la clientèle recherchée. (par exemple, le visiteur allant directement visiter votre page de liens, vous pouvez douter qu'il devienne un client potentiel).

B. Créez aussi des choix très spécifiques, correspondant à une demande, à un potentiel d'individu bien défini. Ce qu'il est nécessaire de faire, c'est de séparer vos visiteurs selon leurs besoins... ceux qui se promenent, histoire de voir, ne vous intéressent pas et dans les autres, il faut les séparer pour mieux les cerner, mieux les connaître et répondre à leurs demandes en leur offrant le produit proposé le plus adapté.

4. Phase de contrainte

Cette nouvelle phase a pour objectif de motiver vos "clients à valeur ajoutée" à faire ce que vous désirez qu'ils fassent. Ca peut être :
s'enregistrer dans votre liste de diffusion, acheter des produits ou services, vous contacter, charger une version d'essai d'un logiciel que vous proposez ou tout autre action que vous considérez comme importante dans votre démarche de vente. Nous pouvons considérer qu'il existe trois actions de base que vous désirez voir votre "client à valeur ajoutée" effectuer, les voici par ordre d'importance :

A. Acheter. Si vous avez bien effectué votre travail tout en respectant les besoins de vos visiteurs dans votre proposition de produits, votre client achètera forcément lors d'une de ses visites ou alors, il commencera le cycle lié à l'achat si ce n'est pas possible d'acquérir votre produit ou service en ligne.

B. S'enregistrer. Faîtes votre formulaire d'enregistrement simple et accessible à travers tout votre site.

C. Bookmarker. C'est surprenant combien peu de sites suggèrent à leurs visiteurs de les rajouter dans leur favoris. Pourtant, la règle numéro UN de toute démarche marketing est "si vous voulez qu'une personne fasse quelque chose, dites-lui de le faire".

5. Phase de contact


Une fois que vos visiteurs quittent votre site, quel est le programme et la tactique mise en place pour les recontacter ? Comment faîtez-vous pour les remotiver suffisament à revenir ? Avez-vous un moyen simple, pratique, sans aucun travail de maintenance pour garder contact et qui soit accepté par vos visiteurs ? Voici une approche de réponse.

A.
Un programme d'alerte par email lorsque votre site est mis à jour. Il existe de nombreux sites qui proposent des scripts en PERL qui ont cette fonctionnalité et bien sûr, gratuitement.

B. Pour vos clients potentiellement importants, vous pouvez leur proposer une petite page personnalisée sur votre site. Ce n'est pas grand chose, ça demande pas énormément de travail de votre côté et permet de resserrer encore plus les liens !

C. Enfin, un petit magazine mensuel que vous envoyez par email est un outil de communication important.

6. Phase de capture


Cette dernière phase est la même que la première avec une petite différence. Il faut faire revenir vos visiteurs, mais pourquoi ne pas les faire revenir sur des sites adaptés exactement à leurs besoins ? Vous êtes, par exemple, une maison d'édition, vous éditez toutes sortes de livres mais, entre autres, des livres sur l'Histoire de France. Faites donc revenir vos clients intéressés par ce sujet sur un site justement dédié aux livres sur l'histoire !

Conclusion


Votre activité, la nature de vos clients potentiels, la structure de votre cycle de vente, le prix de vos produits (et une douzaine d'autres éléments stratégiques) sont autant de points importants qui vous permettent de déterminer la tactique à employer pour la gestion de votre site.
La méthode en 6 phases que vous venez de découvrir doit s'appliquer pour la majeure partie des situations possibles et envisageables par une société désirant faire du Webmarketing.

par Chris Hédé



samedi 26 avril 2008

10 Conseils Web 2.0 pour Promouvoir votre Site

Nous avons tous entendu parlé du Web 2.0. Ce terme sonne plutôt bien et c'est le dernier cri pour parler de blogging et de web communautaire (social media). Mais affecte-t-il réellement notre business ? Le Web 2.0 est-il réservé aux jeunes et aux fondus de technologie, ou est-ce un moyen par lequel les éditeurs de sites peuvent promouvoir leur site ?
Je ne peux vous dire si le Web 2.0 est bénéfique pour votre activité. En revanche, je peux vous dire que c'est un moyen de communication qu'il faut surveiller de près. Ignorer son existance reviendrait à ignorer un outil marketing potentiellement pertinent pour acquérir de nouveaux prospects.
Pour vous aider à démarrer à penser Web 2.0 pour votre activité, voici quelques conseils à suivre.

1- Ayez un Plan
Ne plongez pas dans le Web 2.0 parce que c'est tout beau, tout neuf ou sympa, ou juste parce que vous avez lu un article là-dessus. Ayez un objectif clair sur ce que vous tentez d'accomplir, combien vous êtes enclin à investir et sur quels délais vous y travaillerez. Comme pour n'importe quel projet :
plannifier.

2- Assurez-vous que votre Cible est en ligne
Les outils Web 2.0 sont amusants, mais inutiles si les internautes qui voient votre message ne veulent pas de votre produit. Ou s'ils n'utilisent pas Internet pour rechercher l'information qui les aidera à acheter ce que vous vendez, vos efforts seront moins efficaces. Comme pour tout canal marketing, cela ne marche que si vos clients potentiels sont là pour voir (ou entendre) votre message et y sont potentiellement réceptifs.

3- Créez un bon contenu
Le Web 2.0 est un Web Communautaire, mais il doit être fourni en contenu. Un mauvais contenu mène à un mauvais marketing, peu importe sa teneur. Proposez un contenu pertinent, intéressant et réel. Mettez-vous à la place de votre client et répondez à sa recherche avec votre contenu.

4- Ne vendez pas
Aidez, informez, éduquez mais ne vendez pas. Le Web 2.0 se compose de personnes qui s'entraident. Aucun vendeur n'est permis ! Pensez éducation, pas publicité. Founissez quelque chose d'utile à la communauté, des conseils, un opinion... C'est de cette manière que vous établirez
une crédibilité et initierez la confiance entre vous et vos nouveaux prospects.

5- Commencez avec un blog gratuit
Wordpress, Dotclear ou Blogger sont des systèmes de blogs très pratiques et simples à mettre en place, et gratuits. Employez-les pour commencer à blogger et obtenez vos premiers sentiments sur la manière dont cela fonctionne et sur la manière dont les gens emploient le Web 2.0.

6- Parlez aux jeunes

Chattez avec quelques jeunes (8-18 ans) et découvrez comment ils utilisent le Web. Ils sont des initiateurs de tendance. Ce qu'ils font maintenant, nous le feront tous demain. Apprenez ce qu'ils font et pourquoi. Cela vous aidera à comprendre le Web selon une perspective différente.

7- Faitez-le vous-même

Le Web 2.0 est la réalité. Ce sont des gens réels qui sont connectés les uns aux autres. Vous pouvez très bien louer les services d'un professionnel pour vous conseiller. Mais pour entrer dans ce Web 2.0, assurez-vous que vos employés ou vous créiez le contenu et faites le travail vous-même.

8- Achetez 1 caméscope et commencez à filmer
Allez par exemple sur
Discounteo et achetez une petite caméra, un trépied et un micro. Achetez également quelques cassettes. Puis prenez un weekend et commencez à filmer. Réessayez encore, encore et encore. Soyez à l'aise avec une caméra. Ensuite, écrivez un sketch court et filmez-le. Utilisez Microsoft MovieMaker pour éditer le film puis envoyez-le sur YouTube.

9- Achetez 1 équipement audio
MusicBarn.com dispose d'un package qui inclut l'interface d'enregistrament
M-Audio MobilePre USB. Ajoutez un micro et vous obtiendrez un équipement de grande qualité à moindre frais pour créer vos podcasts et vos fichiers audio quand vous le souhaiterez. Achetez ensuite le logiciel NGWave qui vous permettra de retoucher votre son.

10- Surfez jusqu'à n'en plus finir
Surfez sur les blogs, YouTube, Google Videos, Del.icio.us, Digg, Reddit, StrumbleUpon, Technorati et tous les autres sites Web 2.0 comme
TutMarks, Fuzz, Scoopeo... et voyez comment ils fonctionnent et qui utilisent ces sites. Devenez une partie de ce web communautaire. Faites-vous de nouveaux amis online. Immergez-vous dans la culture du Web 2.0 et une fois que vous saurez comment il fonctionne, il fera partie intégrante de votre stratégie webmarketing.

par Kevin Stirtz traduit de l'Anglais par Christophe Da Silva